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Bonjour à toutes les âmes innocentes et pures, aimées de tous les Cieux et du Grand, du Très-Haut, de Dieu Tout-Puissant. J’essaie juste de vous parler pour que vous ne vous inquiétiez pas trop. Je suis encore en convalescence. Pour moi, il ne s’agit pas seulement du physique ; il s’agit de l’intérieur. La lutte intérieure entre la guerre et la paix se poursuit. J’essaie de retrouver ma force intérieure, même si, de l’extérieur, on ne voit pas grand-chose.Je pense que j’irai bien, mais le monde est toujours très changeant. On ne peut jamais savoir d’une minute à l’autre ce que beaucoup d’êtres humains vont faire pour rompre l’équilibre du bien en eux-mêmes et dans les sociétés qui les entourent également. Essayez d’être toujours équilibré, et tout ira bien. Par exemple, si vous savez que vous avez des traits négatifs en vous, mais aussi beaucoup de bonté, essayez au moins de les équilibrer. Ne vous encouragez pas, ne vous soutenez pas, ne vous ruinez pas et ne vous gâchez pas en écoutant simplement vos propres traits négatifs qui vous ont été transmis le jour de votre naissance ou même avant.Tous ceux qui sont nés ou qui naîtront dans ce monde doivent payer un certain prix sans qu’ils aient eu l’intention de le choisir. C’est le prix à payer pour vivre dans ce monde turbulent et compliqué. Parce que si vous êtes tous purs, alors votre énergie ne se mélangera pas, n’appartiendra pas à ce monde. Vous flotterez vers le haut, jusqu’à la Demeure Céleste. Donc, même si les Maîtres/Bouddhas n’ont pas à supporter le fardeau du karma du Monde, ils ne peuvent pas rester ici sur Terre.C’est difficile à expliquer. Je me contenterai d’un simple exemple ; il pourrait convenir. Par exemple, vous allez chercher un emploi et vous en trouvez peut-être un bon, bien rémunéré et qui vous plaît. Mais vous devez quand même passer 8 heures, 10 heures ou plus à faire ce travail, même si votre corps n’est parfois pas à la hauteur et que votre esprit est parfois très perturbé par le fait que vous le sollicitez autant pour essayer d’accomplir le travail que l’on attend de vous. C’est là le problème. Ce n’est pas quelque chose que vous voulez ou ne voulez pas, vous devez simplement le faire si vous voulez ce travail.En naissant dans un corps physique, la plupart d’entre nous devront être occupés à faire un travail physique, sinon vous ne pourrez pas prendre soin de vous. Même si vous avez reçu un gros héritage de vos parents ou d’un membre de votre famille, vous devez toujours travailler pour vous assurer qu’il reste fixe et suffisant pour vous permettre de continuer à vivre. Et être sans emploi est également un travail difficile, car si vous n’avez pas de choses intéressantes à faire dans votre vie, votre esprit peut parfois se détraquer ou être influencé par une mauvaise tendance négative, qu’elle vienne de l’intérieur ou de l’extérieur.Aujourd’hui, tout est travail dans ce monde. Même si vous êtes moine, vous devez également travailler au temple et veiller à avoir suffisamment de connaissances, suffisamment de valeur pour répondre aux demandes, aux attentes de vos fidèles. Et vous serez critiqué ; vous serez vénéré. On vous demandera de travailler pour leurs questions mondaines, pour répondre à des choses. Ou bien on vous placera sur un haut piédestal et ils s’attendront à ce que vous soyez déjà un Bouddha, déjà un Saint, et leurs exigences seront sans fin. Car ils viendront vous voir pour chaque petite chose mondaine, et si vous ne répondez pas ou ne fournissez pas ce qu’ils veulent, vous serez soupçonné de toutes sortes de choses.Et d’ailleurs, à propos de moines, je viens de me rappeler quelque chose. J’ai parfois vu des moines, quelque part, au passage, être critiqués par d’autres moines ou d’autres personnes. Et parfois, si quelque chose qu’ils disent n’est pas censé être correct ou conforme aux soutras bouddhistes, alors ils seront critiqués harcelés, bannis ou expulsés – toutes sortes de choses ; cela peut même arriver à un moine.Je vous dirais d’ailleurs de ne pas faire le moindre mal aux moines. Il y a de mauvais moines, c’est certain. Mais si vous ne savez pas grand-chose sur lui ou sur elle, ne dites rien qui puisse nuire à sa réputation et à ses efforts spirituels. Ne critiquez aucun moine ; ne les laissez pas sans emploi. Laissez-les faire ce qu’ils peuvent selon leur capacité, en particulier les moines qui sont végans, ou au moins végétariens. De même pour les autres moines, les prêtres et religieuses d’autres ordres d’autres religions.Si vous ne comprenez pas le fonctionnement du karma et le fonctionnement de la mauvaise situation actuelle – à savoir que notre planète peut être détruite à tout moment – s’il vous plaît, au moins n’aggravez pas la situation pour les moines, ceux du Mahayana. Je ne sais pas grand-chose du Hinayana, si ce n’est que la plupart d’entre eux mangent de la viande d’animaux-personnes, toute viande, à tout moment. Peut-être mangent-ils une fois par jour ou plus d’une fois par jour, mais ils mangent toutes sortes de viande d’animaux-personnes.Le Bouddha a dit que quiconque mange de la viande (d’animal-personne) n’est pas Son disciple et Il n’est pas Leur professeur. C’est dans le Sutra Lankavatara (Tripitaka N° 671). « À cette époque, l’Arya (sage) Bodhisattva-Mahasattva Mahamati (Grande Sagesse) dit au Bouddha : "Bhagavan (l’Honoré du Monde), je vois que dans tous les mondes, l’errance dans les naissances et les morts, les animosités exacerbées, et la chute dans les mauvais chemins, sont tous causés par la consommation de viande et les meurtres cycliques. Ces comportements augmentent l’avidité et la colère, et rendent les êtres vivants incapables d’échapper à la souffrance. C’est vraiment très douloureux." [...] "Mahamati, après avoir entendu mes paroles, si l’un de mes disciples ne considère pas ceci honnêtement et continue à manger de la viande, nous devrions savoir qu’il est de la lignée du candela (tueur). Il n’est pas mon disciple et je ne suis pas son enseignant. Ainsi, Mahamati, si quelqu'un veut devenir membre de ma famille, il ne doit pas manger de viande." » Ça, je le sais.Bref, les moines du Mahayana, c’est-à-dire les moines du « Grand Véhicule », mangent végan ou du moins végétarien, c’est-à-dire qu’ils boivent parfois du lait. Je ne suis pas sûre de ce qu’ils mangent, mais ils tolèrent la (nourriture) végétarienne, ne sachant pas trop à quel point l’industrie des œufs est brutale envers les petits poussins et les poules-personnes, et ne sachant pas trop comment les vaches-personnes sont traitées de façon inhumaine dans les usines d’animaux-personnes. Alors, svp, ne soyez pas si durs.Au moins, ils font de leur mieux, avec ce qu’ils savent, ce qu’ils pensent être le mieux. Ces moines portent des robes de moines. Ils ne font peut-être pas grand-chose. Ils ne connaissent peut-être pas grand-chose au bouddhisme. Ils savent ou comprennent juste ce qu’ils peuvent, parce qu’ils ne rencontrent pas toujours un bon Maître pour leur enseigner la véritable signification de tous les enseignements des Bouddhas. Alors, svp, gardez le silence. Si vous n’avez pas confiance en eux ou si vous ne les respectez pas, évitez au moins de les insulter ou de leur rendre la vie difficile. Car ils portent la robe des moines, qui représente la compassion et l’enseignement des Bouddhas. C’est juste une représentation, au moins comme ça. Ainsi, ils réveilleront peut-être la graine chez certains fidèles, ravivant la Compassion du Bouddha. Lorsqu’ils verront les moines, les moines du Mahayana, ils se souviendront au moins que le Bouddha a enseigné la compassion et le véganisme.Je vous ai déjà dit que dans le Surangama Sutra, le Bouddha a dit qu’on ne devrait même pas porter de soie, qu’on ne devrait même pas utiliser de duvet, et qu’on ne devrait même pas boire de lait – tout ce qui a à voir avec les animaux-personnes. Aujourd’hui, la plupart des gens ne savent pas tout cela. Ils n’ont pas le temps et ils n’ont pas de bon Professeur pour leur enseigner. Alors s’il vous plaît, soyez tolérants.Je ne dis pas que je suis meilleure que vous. J’étais aussi intolérante quand j’étais plus jeune. Lorsque je suis devenue nonne pour la première fois, j’ai vu un homme se dévêtir jusqu’au short uniquement et se trémousser devant les statues du Bouddha dans le temple. Il se tenait devant les statues du Bouddha du temple sur le balcon – les statues du Bouddha étaient derrière lui – et je l’ai beaucoup réprimandé. Je lui ai dit de descendre de là immédiatement pour avoir manqué de respect au Bouddha : « Vous avez beaucoup d’endroits où faire de l’exercice. Vous ne pouvez pas vous tenir devant le Bouddha et montrer vos fesses comme ça. Ce n’est pas ça un bouddhiste. » Il s’est donc enfui.J’ai utilisé mon bâton à ce moment-là et je l’ai menacé – je l’aurais battu s’il ne partait pas. Il s’est enfui et a pleuré auprès de l’abbé : « Oh, Shifu (Maître), Shifu, Elle va me frapper. Elle veut me battre. »J’ai senti que ce n’était pas correct de ma part. Bien sûr, j’étais plus jeune et je me suis excusée pour mon comportement – pas auprès de lui, non. Je ne voulais pas qu’il pense qu’il avait raison d’agir ainsi. Il y a beaucoup d’endroits où faire de l’exercice, et même si vous voulez faire de l’exercice dans la cour du temple, vous allez dans la cour. Il y a une grande cour devant, et la rue devant est vide. C’est un petit village. Personne ne conduit à cet endroit. Même s’ils passent, il n’est pas nécessaire de rester dans la rue pour faire l’exercice. On ne peut pas se tenir devant les statues du Bouddha et remuer les fesses comme ça. En plus, ce n’est pas beau à voir, quelle que soit l’excuse que l’on donne. Depuis ce jour-là, il n’est plus jamais revenu dans ce temple.Photo Caption: Amour - Salutations, Être élevé et pur !